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Fan de Fiction

11 février 2007

Prison Break 2x16 : Chicago

Un épisode totalement hétérogène où se dispute le bon au moins bon, et au franchement lourd.

216iMichael, Lincoln, Sara : l’épisode précédent nous avait laissé sur une rencontre très prochaine entre Michael et Sara, on la retrouve descendant d’un train avec les deux frères l’attendant à la gare. On a droit à un petit câlin sympa, un sourire à propos des cheveux, et Lincoln doit se contenter d’un hochement de tête. La semaine dernière, je me demandais comment Michael allait réagir face à Kellerman et Sara, et je suis un peu déçue du résultat : on le plaque contre le mur, on l’empêche de respirer deux secondes, puis on se rend compte qu’il est utile donc on le relâche. Soit. C’est vrai, il est utile, il permet d’avoir un wagon pour eux tous seuls pour se rendre à Chicago, là où se trouve un coffre que la clef de Sara permet d’ouvrir. Et tout le monde sait que quand 4 personnes sont coincées dans un wagon pour plusieurs heures, elles en profitent pour régler leurs comptes. Sara se rappelle de tout ce qui concerne Kellerman (les flashback sont très bien faits et permettent de bien saisir le trouble dans lequel elle se trouve), et décide de se venger en tentant de l’étrangler avec le cordon de son pull. Cette scène est excellente, voire jouissive ; car, bien qu’on sache que Lincoln va empêcher Sara d’aller jusqu’au bout, il est très agréable de voir Sara reprendre enfin le dessus.

Michael et Sara ont une discussion sur ce qui leur permettent de tenir. Michael a la foi (honnêtement je le trouve un peu trop optimiste, tout ne peut pas s’arranger même si Lincoln est reconnu innocent et il ne retrouvera jamais sa vie précédente), Sara veut retrouver les assassins de son père, et elle est tombée amoureuse de Michael. Ils s’embrassent, on s’y attendait mais c’est très mignon. Leur train est bloqué par la police, ils s’en sortent avec une ruse prévisible mais sympa. On nous laisse avec le suspense de savoir à quelles informations la clé va permettre d’accéder.Kellerman

Kellerman : il comprend à la fin que les appels qu’il recevait de la présidente, étaient en fait passés par un agent de Kim, qui se servait de la voix de la Présidente. C’est vraiment une bonne idée, et quand on y pense c’est totalement évident et très facile à déduire mais j’avoue que je me suis faite avoir. Le barrage de flics aurait du me mettre la puce à l’oreille, et c’est le cas, mais je pensais que c’était la présidente qui tentait de le manipuler. Bref, Kellerman est apparemment de l’autre côté maintenant, et c’est très bien, c’est le seul qui a été capable de faire bouger un tant soit peu les choses. Et Kellerman qui découvre la supercherie de Kim permet d’effacer le rictus de ce dernier, et ça, ça fait plaisir.

C note : il prend le petit déjeuner dans un vague restau au bord de la route avec sa fille, qui est toute triste parce que quand même, sa maman est en prison. Mais là, manque de bol, un mec complètement défoncé arrive pour braquer le restau. C note l’aide, pour éviter qu’il y ait des blessés, mais refuse de rester jusqu’à l’arrivée de la police, bah oui, c’est un fugitif, et ça le dérangerait pas de retourner en prison mais quand même il y a sa fille, et il veut pas la laisser toute seule (c’est mieux pour elle d’être en cavale à 10 ans…). Quand le braqueur veut prendre une fille en otage avec lui, C note le met KO ; et tout le monde autour de lui le laisse s’enfuir avant l’arrivée de la police. Ca aurait pu être émouvant, si j’en avais eu quelque chose à faire de C note, et si cette histoire n’arrivait pas juste pour meubler, comme un cheveu sur la soupe.

T bag : pas grand-chose pour lui dans cet épisode. Il veut toujours créer une famille parfaite et pour cela il attache, enferme et menace femme et enfants. Mais bon, c’est traité de façon légère, décalée, et c’est parfois plutôt drôle : « I’ll go unlock the kids and make us all breakfast », et Robert Knepper est excellent. Mais il se rend compte que la famille reçoit tous les jours des visites et qu’il sera difficile de faire semblant ; il décide donc de partir.

Haywire : il est repéré par les hommes de Mahone, à cause de l’homme qu’il a tué dans l’épisode précédent. Mahone libère Bellick, et en fait, mais pas officiellement, un agent, pour qu’il soit celui qui se salisse les mains à sa place. Bellick me fait un peu l’effet du ‘bouffon’ de la série. C’est une grosse brute pas très maligne et souvent ridicule, mais il arrive toujours à retomber sur ses pattes. Bref, il retrouve facilement Haywire, appelle Mahone qui, sous les ordres de Kim, le pousse à se suicider, seule issue pour échapper à la prison. C’est dommage qu’Haywire soit mort ; j’ai toujours pensé qu’il pouvait être le dernier en vie à la fin, tellement il était déconnecté par rapport aux autres, et n’avait aucune réelle importance dans l’histoire. Mais la scène finale du dialogue avec Mahone et de son suicide ‘encouragé’ était très belle et très bien filmée, et la musique bien choisie. Haywire, le troisième à tomber…

On avance un peu sur l’histoire principale, T bag stagne mais est amusant, C note est à passer en avance rapide et on dit adieu à Haywire.

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10 février 2007

Veronica Mars 3x12 : There's Got To Be A Morning After Pill

Tout ce que je peux dire après cet épisode, c’est que je suis incroyablement décue. En fait, c’était mou, et j’ai l’impression que tous les personnages ont perdu de leur mordant – enfin, les personnages qui sont toujours en vie, parce que faudra m’expliquer où sont passés Mac, Parker et Wallace. Et Lamb aussi, qui est totalement, et injustement sous exploité cette saison. Non, je n’ajouterai pas Piz à la liste, je ne le supporte pas, et j’imagine qu’il doit encore faire face à sa déception de voir Logan et Veronica à nouveau ensemble.

Logan_Echolls

Veronica et Logan, parlons en ; une scène – fictive – au début, puis une scène de rupture, et voilà. Logan tient encore le rôle du responsable de la rupture, tout est de sa faute, il le sait, il est désolé mais c’est trop tard, Veronica est blessée, et cette fois ne peut pas lui pardonner « this is something i’m never gonna past ». Je suis contente qu’on ait pas un remake de Friends avec le « We were on a break », ici, le problème n’est pas que Logan ait couché avec quelqu’un, mais qu’il ait couché avec Madison, la pire ennemie de Veronica. L’ennui, c’est que j’ai un gros problème avec cette affaire de Madison. Déjà, je trouve cette idée de ramener Madison totalement stupide, et j’en veux aux scénaristes / Rob Thomas, pour avoir inventer ce prétexte de rupture. Non pas que je sois la shipper de base énervée parce qu’on lui a cassé son couple, non, je pense que Logan et Veronica avaient besoin d’une pause, et plus longue que l’ellipse entre le 309 et le 310, mais ce truc de Madison ne correspond pas à Logan. Pendant la période de break, il était déprimé, et qui dit Logan déprimé, dit alcool et filles. Mais les filles en question sont insignifiantes, des filles avec qui il n’a aucun lien. Et Madison ne correspond pas vraiment à la description. Je veux bien après qu’on dise qu’inconsciemment, il voulait faire du mal à Veronica, mais Madison est aussi la copine de Dick, alors inconsciemment, il voulait aussi faire du mal à son BFF ? bof. Bon, en admettant que Logan ait couché avec Madison, je n’arrive pas à en vouloir à Logan (et ce n’est pas seulement parce que Logan + alcool + pas rasé + pizza au lit = humm). Oui, Madison a écrit ‘Slut’ sur sa voiture, elle raconte tout ce qu’elle peut d’ignoble sur Veronica, elle a craché dans son verre, mais ce n’est pas elle qui l’a droguée. Pour moi, Madison n’est pas responsable de son viol, mais Beaver (en haut de la liste), Dick, qui a mis le GHB dans son verre pour Madison. Et pourtant, Veronica est plutôt sympa avec Dick.
Tout ca pour dire que quand je ne comprends pas la réaction excessive de l’héroïne, j’ai du mal à me sentir concernée par la rupture. Même si c’est vrai que c’était une scène vraiment triste, et que les acteurs l’ont remarquablement jouée.
Au-delà de ça, les visions de Veronica étaient très bien faites, elle a l’impression que Madison est partout. J’ai aimé sa décision de pallier le problème en détruisant la voiture toute neuve de Madison, et même si elle recule à la fin, ça nous aura au moins permis de voir un peu Weevil.
Le MotW était très très moyen. J’avais, comme beaucoup sans doute, deviné que la meilleure amie était derrière tout ça, puisque ca ne correspondait pas à Dick, ni à Tim, et qu’aucun autre personnage n’était impliqué. Je m’attendais à un retournement de dernière minute, quelque chose qui me fasse dire « non c’est pas vrai ! », mais non. C’était pas mauvais, juste un peu plat.
Dean O’ Dell : j’ai lu quelque part que cet arc durait jusqu’au 314. C’est vrai ça ? Il ne reste que 2 épisodes pour découvrir le meurtrier alors ? Ca avance un peu plus que la semaine dernière mais pas beaucoup non plus. La famille est bizarre, on apprend l’heure exacte du meurtre et … c’est tout. Mais quand même, tous ces éléments autour de l’enquête crée une ambiance étrange et mystérieuse, qui donne vraiment envie d’en savoir plus.
J’aime Dick. Logan, rester allongé au lit, c’est minable. Et ce que t’as fait, c’est pas cool. C’est vrai.
J’aime que Keith et Veronica s’entraident dans leurs affaires respectives.
J’aime que Veronica fasse semblant de pleurer pour ouvrir la porte, comment elle trouve le password de Tim et qu’elle en profite pour lui piquer ses notes sur le meurtre de Dean O’Dell.

Mais sinon, en bref, je suis décue ; disons que cet épisode n’avait dans l’ensemble rien de très exaltant.

8 février 2007

New York - Miami

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J’adore les road trip. Non pas que j’en ai réellement déjà fait – il faudrait d’abord que j’ai une voiture, et je préfère de toute façon prendre le train – mais je parle des films qui racontent un road trip. L’expression est à prendre de manière générale, le ou les personnages principaux doivent aller d’un point à un autre, le film se finit quand ils arrivent à destination, ils sont parfois réticents à partir, parfois excités, ils créent toutes sortes de lien en route, leur moyen de transport est atypique et surtout ils apprennent à se connaître en route (eux-mêmes et entre eux) parce que tout road movie peut se résumer par cette phrase, qui sonne cliché, je suis d’accord : ‘l’important, c’est le voyage, pas la destination’. Ils arriveront grandis, ou du moins changés.

Ce que j’aime dans le road movie, en dehors du fait que c’est un genre qui ne peut faire l’impasse sur la psychologie de ses personnages, c’est que c’est un sujet complètement casse gueule, un genre avec lequel on ne peut pas tricher ; celui qui fait un bon road movie est forcément un très bon réalisateur/ cinéaste. Le dernier – et meilleur – road movie en date, c’est Little Miss Sunshine.

Mais je m’éloigne totalement du sujet, il s’agissait juste de faire une introduction pour prouver (si c’était nécessaire) que New York- Miami était bel et bien un road movie, et que j’étais persuadée de l’aimer avant même de l’avoir vu. En bref, c’est l’histoire d’une jeune femme riche et pourrie gâtée (Claudette Colbert) qui vient d’épouser un homme juste pour embêter son père et pour faire valoir son indépendance. Elle est à New York avec son père, qui veut annuler son mariage, elle s’enfuit. Dans le bus en direction de Miami qu’elle prend pour rejoindre son mari, elle rencontre : des difficultés à survivre avec un budget restreint, le danger que quelqu’un la reconnaisse et la signale à son père pour empocher une grosse récompense et Clark Gable. Pour moi, et je suis consciente combien c’est réducteur, l’acteur se limitait au personnage de Rhett Butler ; je l’avais vu dans d’autres films, mais il m’était difficile de distinguer les deux quand le poster de Gone With The Wind trône au dessus de mon ordinateur. Bref, il n’empêche qu’il est excellent dans ce rôle de journaliste, personnage charmant qu’il dissimule sous des allures de goujat et possédant un sens de la répartie absolument géniale. En fait, c’est un grand romantique un peu bougon, qui décide d’aider une fille à moitié parce qu’elle est mignonne et qu’elle l’attendrie, et à moitié parce qu’elle peut lui rapporter un article sensationnel. Les dialogues sont excellents, les répliques font mouche, et permettent de créer une relation toute particulière entre les deux personnages, intime et adorable.

Ce film est ce qu’on pourrait appeler une comédie romantique, mais la différence avec ce qu’on entend aujourd’hui par comédie romantique, c’est que Capra est aux commandes. Et il fait prendre au film une toute autre dimension. Celle d’un film qui raconte la rencontre de deux personnages, qui critique subtilement les mauvais côtés de la richesse, le fait de se marier sans amour, le ridicule fonctionnement d’un journal prêt à tout pour obtenir LE scoop. Le scénario a l’intelligence de ne pas faire de Ellie un personnage antipathique ; elle est pourrie gâtée et capricieuse au début, mais elle devient très vite attachante. Le personnage de son père suit à peu près la même évolution : au départ autoritaire et presque étouffant, il devient compréhensif et permet la réunion de sa fille avec celui qu’elle aime.

J’aime ce genre de comédies à plusieurs couches, qui se permettent de faire une critique de la société tout en racontant une histoire d’amour de très très bonne qualité. Les dialogues sont magnifiques, soignés, et j’ai tout de même l’impression que la comédie était un genre pris plus au sérieux qu’aujourd’hui.

Il paraît que c’est le film de la consécration pour Capra, le premier film de l’histoire du cinéma à avoir reçu les cinq oscars les plus importants : meilleur film, acteur, actrice, réalisateur et scénario. En dépit de tout ce qu’on peut dire sur les Oscars, ça ne m’étonne pas.

6 février 2007

The OC 4x13 : The Case Of The Franks

A la fin du visionnage de cet épisode, ce qui me vient à l’esprit, ca serait quelque chose du genre ‘mouais, bof’. Pourtant, il y a vraiment des choses très bonnes dans cet épisode voire même excellentes, mais c’est Frank, je ne peux pas le voir c’est plus fort que moi. Il m’agace. A la fin du 409, on savait tous qu’on le reverrait, à cause du baiser avec Julie, et là, on apprend que non seulement ils se voient en secret mais qu’en plus ils sont amoureux. J’ai vraiment l’impression que comme on n’a pas pu faire finir Marissa et Ryan ensemble, on se rabat sur leurs parents respectifs et on les met ensemble. Bof bof. Heureusement qu’il y a quelques remarques qui nous montrent que les scénaristes sont conscients de la connexion : ‘it’s incestuous, inappropriate ».

Bref, si l’on passe le côté désagréable que peut avoir l’association entre Frank et Julie, tout ce qu’il s’y passe autour est vraiment excellent. Les team Frank de Taylor et Ryan, et team Bullitt de Kaitlin, sont hilarants. Chacun coach leur candidat pour qu’il plaise à Julie (bijoux, contre la scène hilarante de Taylor qui essaye d’arracher deux mots de sentiment à Frank, ‘Atwoods…’). En vrac, des scènes géniales : les ‘bitch’ qu’ils se lancent, Kaitlin qui fait semblant de pleurer, ‘You’re going down !’, Taylor déguisée en chauffeur, la mise en scène de la voiture…

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A côté de ça, Summer et Seth se demandent s’ils sont réellement faits l’un pour l’autre après qu’une voyante a prédit à Summer qu’elle rencontrera un certain George. De plus, le poème de la sirène à l’origine de leur relation a en fait été écrit par Taylor, qui portait d’énormes lunettes quand elle était gamine. Les flashbacks sont bons, un pour la vision idéalisée de Seth, un pour la vision plus pragmatique de Summer, j’ai vraiment adoré la remarque sur Matrix du petit Seth à Luke. J’aime bien que la série prenne beaucoup plus de ‘risques’, des flashback, des constructions différentes des épisodes, un traitement de l’image parfois différent…

Finalement, il s’avère que le fameux George n’est pas le futur petit ami de Summer, mais une organisation intéressée par l’engagement pour l’environnement de Summer et qui souhaite l’engager. La question étant est ce que Summer va accepter ? Je ne comprends pas vraiment où ils veulent en venir avec cette histoire. Seth a déjà repoussé son entrée d’un semestre, et Summer laisserait tomber Brown ? Bof bof. Donc la conclusion est étrange, mais l’histoire est plutôt bonne, surtout qu’on a droit à un lien avec l’intrigue de Kirsten (est il mon Sandy Cohen ou bien mon Jimmy Cooper).

Kirsten retrouve des photos et se souvient de l’époque où elle sortait avec Jimmy Cooper. Là aussi les flashback sont très bons, très bien utilisés, et j’ai aimé qu’on nous mette pas les mêmes acteurs soit disant rajeunis. Bon le fait que Sandy soit joué par Léo, le flic beaucoup plus âgé amoureux de Veronica Mars était plutôt bizarre pour moi, surtout que je déteste sa voix, mais on ne le voit que 30 secondes à l’écran donc pas de problème.

J’ai aimé qu’on ne prenne pas le téléspectateur pour un con en lui rappelant que Kirsten s’était fait avortée, ça aurait été lourd. Ici, non, on se contente de nous montrer Kirsten jeune qui rentre dans une clinique familiale, très bien fait. Kirsten le dit enfin à Sandy, ce qui renforce encore plus le couple, ça sent la fin tout ça…

En bref, un bon épisode, beaucoup de très bonnes choses (team Bullitt, team Frank), de choses plaisantes, mais dont la conclusion me laisse un goût plutôt amer dans la bouche avec la ‘victoire’ de l’amour sur l’argent et l’assagissement de Julie. Bon, ok, faites triompher l’amour (d’ailleurs, l’amour + le mariage en 4 épisodes, sérieusement ?), mais pas avec Frank, beark.

5 février 2007

Grey's Anatomy 3x14 : Wishin' And Hopin'

Après deux épisodes quelque peu moyens (à mon goût), grey’s revient en forme, et on peut remercier Ellis Grey pour cela. On reprend deux semaines environ après l’épisode précédent, qui nous avait laissé sur une double demande en mariage, Burke à Christina et George à Callie. On apprend rapidement que George a utilisé ses jours de congé pour épouser Callie à Las Vegas, et à ce propos la tête de tous les personnages quand ils annoncent qu’ils sont maintenant mariés est vraiment impayable.

J’ai trouvé Izzie particulièrement détestable dans presque toutes ses apparitions. Pourtant, j’adore l’actrice, j’adore le personnage, mais là, ca ne voulait vraiment pas passer. D’abord, elle accumule les bourdes blessantes à l’égard de Callie (« are you even happy? », « You’re not moving in, are you? ») ; au moins, quand George la remet enfin en place à la fin de l’épisode, je jubilais.

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Le Denny Dukett memorial hospital ouvre ses portes, mais aucun patient ne vient. Izzie se plaint d’avoir dépensé 8 millions de dollars pour rien ; ce qui crée un running gag amusant mais qui rend le personnage plutôt antipathique. Sa scène au début où elle fixe la porte d’entrée, comme hypnotisée, attendant qu’un patient entre, est tout de même drôle, tout comme la scène où elle tente de ‘voler’ des patients au Seattle Grace avec Alex. Finalement, le premier jour de la clinique ‘servira’ à Bailey, qui aide une jeune adolescente en manque de repères depuis la mort de sa mère et qui craint d’être enceinte. Cette storyline est assez touchante, avec le père et la fille qui, tous les deux perdus, se retrouvent à la fin grâce à Bailey.

Mais le gros morceau de cet épisode est Ellis Grey, qui retrouve la mémoire, temporairement. Comme d’habitude, elle a un avis sur tout et sur tout le monde, et ne se gêne pas pour le dire. Elle remarque l’ambition de Christina et la fait s’interroger sur sa relation avec Burke. Peut elle à la fois être un grand chirurgien et avoir une vie personnelle ? Finalement, Ellis lui dit que son échec de sa relation avec Richard est due au fait qu’elle ne s’était pas assez accrochée, Christina accepte alors la demande de Burke, mais refuse de porter la bague. La fin est vraiment mignonne, Christina ne porte pas la bague, mais ne fera pas de chirurgie le lendemain.

Mais Ellis est surtout formidable quand elle se rend compte que Shepherd, titulaire, est en fait le petit ami de sa fille. Ses remarques sur le fait qu’il ne cherche qu’une personne qui l’admire sonnent extrèmement justes et vraies. On sent qu’elles touchent Shepherd, qui plus tard enverra balader Meredith.

Après avoir essayé d’éviter sa mère, Meredith se décide enfin à aller lui parler. Les deux femmes se rendent compte qu’elles ne se connaissent pas. Une dispute éclate dans laquelle Ellis reproche à sa fille de ne pas être la personne qu’elle a élevée, forte, ambitieuse et volontaire. A ce propos, Christina ressemble bien plus à la personne qu’Ellis voudrait que Meredith soit, mais aussi au médecin qu’elle était avant sa maladie. Mais derrière ces remarques blessantes se cachent en fait tous les regrets de la vie qu'elle n'a pas eu avec Richard.

De plus, on apprend qu’Ellis doit subir une opération du cœur rapidement. On la comprend, quand elle dit qu’il ne lui sert à rien de vivre sans mémoire. Mais on comprend aussi Meredith, sur laquelle repose la décision, qui ne peut se résoudre à laisser mourir sa mère. La dernière scène est particulièrement touchante, quand elle explique qu’elle garde l’espoir qu’un jour il existe un traitement pour la maladie d’Alzheimer. Mais Ellis ne se souvient plus de rien, et Meredith ne saura jamais si son discours aurait convaincu sa mère d’accepter la chirurgie.

La dernière partie est plus ‘spectaculaire’. Une patiente atteinte d’un cancer arrive à l’hôpital avec son petit ami qui ignore qu’elle est malade. Mais son sang est toxique et infecte tout le monde à commencer par George qui croit que c’est son mariage avec Callie qui le rend malade. La cause de cette maladie mystérieuse au départ est découverte alors que la patiente est sur la table d’opération. Le fait que tous les médecins présents dans la salle soient tout à coup par terre, dans les pommes est impressionnant. Burke et Shepherd, dans des combinaisons, doivent terminer la chirurgie, mais ils n’ont que 30 minutes. C’est plutôt prenant, arriveront ils à terminer à temps ? Ben justement, non, ils tombent dans les pommes tous les deux. Christina, Izzie et Meredith, chacune à leur tour, vont terminer la chirurgie en retenant leur respiration : pas plus de 20 secondes dans la salle. La scène fonctionne bien, à condition de se prendre au jeu, et c’est le cas pour moi, donc tout va bien.

Addison n’arrête pas de regarder Alex, depuis leur baiser, Kate Walsh est absolument excellente dans un registre totalement comique, et sa discussion avec Callie qui la compare à un loup de Cartoon est hilarante. Elle finit par coucher avec Mark, tout en disant qu’elle pense pourtant à quelqu’un d’autre…

Le personnage de Mark est plutôt bon dans cet épisode. Il obtient facilement de parler avec le chef, alors que Burke et Shepherd se disputent la parole, il est le seul à ne pas être infecté, car il refuse avec aplomb d’entrer dans la salle, avec une excuse hilarante, et il couche avec Addison à la fin. Quand même.

En bref, un bon épisode, avec tous les ingrédients de Grey’s Anatomy bien mélangés : de l’humour, du drama avec la maladie de la mère de Meredith, du spectaculaire avec l’infection générale, et surtout des dialogues très bien écrits. Point faible : la clinique, qui ne s’intègre pas au reste des intrigues, qui apparaît donc très ‘à part’, qui permet encore une fois de mentionner Denny (qu’est ce qu’il m’énerve, on en a parlé bien plus depuis sa mort que de son vivant), et qui fait d’Izzie, d’habitude si attachante, un personnage très antipathique.

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5 février 2007

Prison Break 2x15 : The Message

Un nouvel épisode qui me fait à nouveau apprécier Prison Break, alors que je m’étais quasiment ennuyée devant les deux précédents.

Michael, Linc, Kellerman : la semaine dernière, j’avais trouvé les deux frères plutôt crétins (ne pas se douter que le frère de la présidente allait se suicider, se disputer tout le temps, n’être d’accord sur rien, appeler la télé pour montrer à Kellerman qu’il commandait, bof bof), là, ils sont intelligents, ils ont des idées, pas foireuses, et retrouvent une longueur d’avance sur ceux qui les poursuivent.

J’ai bien aimé le plan à plusieurs niveaux autour du discours filmé, après qu’ils se sont facilement débarrassés des flics grâce à l’insigne de Kellerman. Ils se retrouvent avec un otage, le caméraman, et décident de s’en servir pour faire savoir au monde toute la vérité sur leur affaire. C’est bien gentil tout ça, mais comme eux, on se doute bien que Mr Kim va sans problème étouffer l’affaire ; malgré tout, on le voit perdre son calme pour la première fois, et c’est plutôt drôle, il était temps que Michael réussisse à ébranler une organisation soi disant infaillible. Le truc, c’est que bien que tout ce qu’ils disent soit vrai, leurs expressions et leur langage corporel mentent, ce que j’avais compris, mais j’avoue que je n’arrivais pas à comprendre où ils voulaient en venir jusqu’à ce que ça soit dévoilé. Bref, c’est une ruse, d’accord, mais la question était pourquoi, et je me suis faite avoir ; même quand Mahone déduit grâce au témoignage du cameraman qu’ils comptent aller là où se trouve la présidente, je me suis dit « quels abrutis, ils auraient pas pu parler moins fort devant le cameraman ». Ca fait du bien de se faire à nouveau surprendre par Prison Break.

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Bref, tout ça n’était donc qu’une ruse pour faire passer un message codé à Sara, qui possède une mystérieuse clé qui devrait tout résoudre. Sara qui, pour passer incognito, s’est coupée les cheveux de 5cm, et se les est teint en noir ; pourquoi pas, moi je suis jamais contre une nouvelle coupe mais ça ne la change pas tant que ça. On ne sait pas où elle se trouve, si ce n’est trop loin pour rejoindre Michael. Elle décode facilement le message de Michael, et on a droit à une conversation téléphonique ; c’est vrai que les interactions entre ces deux là me manquaient, dans la première saison on en avait à chaque épisode et dans celle-ci, il s’agit ici de la troisième fois qu’ils se parlent. C’est mignon, et ça laisse présager qu’ils vont se retrouver dans l’épisode suivant puisqu’il faut qu’ils découvrent ensemble à quoi mène la clé.

Sinon, Kellerman reçoit un appel de la présidente – devant Lincoln, qui comme d’habitude ne se doute de rien, cet idiot – qui lui demande de revenir. C’est le suspense de la fin de l’épisode : de quel côté est Kellerman, n’aide t il les deux frères que pour remonter plus facilement jusqu’à Sara, et quelle réaction aura Sara quand elle se rendra compte que leur plus puissant allié est l’homme qui l’a torturée ? J’aime bien Kellerman, il est ambigu, intéressant, mais il ne faudrait pas qu’il retourne si facilement vers la présidente en toutou obéissant.

Haywire : ça faisait longtemps qu’on l’avait pas vu, et pour cause, il était trop occupé à construire un bateau pour aller en Hollande. Il est tellement fou qu’il me fait rire, avec son chien, et l’acteur est vraiment bon. Il rencontre deux jeunes et sympathise plus ou moins avec la fille, mais comme il est bizarre, il finit bien évidemment par l’effrayer, et quand il apprend qu’elle se fait battre par son père, il le tue. J’aime bien ce personnage, parce qu’on sait jamais vers quoi on se dirige, et que toutes ses scènes apparaissent comme des récréations tellement elles n’ont rien à voir avec l’intrigue principale.

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Sucre : je ne me souvenais plus trop où on l’avait laissé, mais on le retrouve dans un bus en route pour voir Maricruz. Il se fait un pote dans le bus, mange chez lui puis lui pique sa voiture, se fait rattraper par les flics, mais l’autre ne le fait pas arrêter et lui donne même sa voiture. Faut dire qu’il a perdu sa femme il y a une semaine, donc il décide d’aider Sucre à retrouver son grand amour. C’est indigeste, on s’en fout, et on aurait préféré que Sucre meure quand il saute en parachute.

Bellick : je n’ai jamais adhéré à l’idée que Bellick se retrouve à Fox River. En fait, je suis partagée. D’un côté, c’est totalement invraisemblable qu’un ancien garde se fasse emprisonner dans la prison dans laquelle il travaillait ; d’un autre côté, Prison Break repose sur des incohérences et des invraisemblances (dès le début, il faut accepter que Michael réussisse à se faire enfermer dans la même prison que son frère, que personne ne sache qu’il est son frère, le procès est tout sauf vraisemblable), et voir le personnage de Bellick de l’autre côté des barreaux est assez ironique et amusant. Mais tout de même, c'est un peu gros comme situation. Bon, donc on le retrouve bien amoché, à l’infirmerie, puis il tente de charmer l’infirmière (qui aurait sans doute était plus sensible à Scofield) et enfin il aide Mahone dans son enquête. Donc, sûrement va-t-il sortir de prison grâce à Mahone et à l'aide qu'il pourra lui fournir, pourquoi pas, si ça le fait sortir de Fox River vite fait…

En bref, le problème de cette seconde saison de PB est toujours le même : la séparation de tous les personnages fait qu’on a un tas d’intrigues d’intérêt différent qui n’ont aucun rapport entre elles, mais elles étaient en général plutôt agréables à suivre cette semaine.

 

5 février 2007

Introduction...

Je ne suis pas douée pour les introductions. En plus, il faudrait que j'écrive ici ce que je compte faire avec ce blog, et je n'en ai pas encore une idée précise. L'idée générale est de rassembler ici mes avis sur les différentes et nombreuses séries que je regarde. Je ne suis pas très à l'aise sur les forums où la moitié des personnes postent si court, comme si on leur facturait chaque mot. Et puis, poster sur chaque forum de chaque série, ca me paraît un peu décousu. Je ne sais pas encore ce que ca donnera, ni si j'aurai assez de suite dans les idées pour continuer au delà du premier post, mais j'imagine qu'un jour il faut se jeter à l'eau, et tant pis si je ne tiens pas la distance. Et peut être que j'écrirai aussi sur les films que je voie et les livres que je lis, on ne sait jamais, et on verra bien où tout ca me mènera.

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  • " Le mieux serait d'écrire les évènements au jour le jour. Tenir un journal pour y voir clair. Ne pas laisser échapper les nuances, les petits faits, même s'ils n'ont l'air de rien, et surtout les classer ".
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